Déployée sur 160 m2, cette immersion compte 150 spécimens, dont 90 animaux et 60 végétaux, certains saisissants de réalisme. Déambulant au sein d’une ville reconstituée en trois dimensions, le visiteur découvre l’évolution historique des espaces urbains, mais aussi leur place en tant qu’écosystèmes autonomes.
Cette exposition est une invitation au voyage où le visiteur est transporté en ville. Au fi l de sa visite, la progression du gris au vert est douce et sensible et l’on comprend l’importance de la biodiversité urbaine. La ville se construit, elle est façonnée par l’homme et est en perpétuel mouvement. Des immeubles qui s’élèvent, se juxtaposent : la scénographie se veut aussi ainsi et se construit à la manière de blocs empilés, juxtaposés. Vocabulaire formel simplifié, motifs graphiques évocateurs, l’espace est bien occupé par une ville qui semble pouvoir toujours grandir. Un jeu à grande échelle ! Le visiteur comprend alors que la ville est composée de multiples milieux correspondant chacun à une typologie de biodiversité.
Cette scénographie sera légère et graphique, notre parti paris n’étant pas de faire du mimétisme des environnements urbains mais au contraire d’être dans des codes symboliques, des représentations qui laissent chacun libre de s’évader vers des lieux familiers.
Muséum Henri- Lecoq du 12 avril au 8 mars 2020.